Empty Value – Knife Through The Mouth

Un titre sans appel. Deux morceaux comme deux entailles profondes, béantes.
Avec Knife Through The Mouth, Empty Value plonge dans un Harsh Noise Wall plus virulent, plus infecté, plus affamé — sans jamais renier cette atmosphère étouffée, cette lenteur spectrale qui suinte de chacun de ses gestes sonores.

Ici, le bruit devient virus.
Un long tunnel de fréquences blanches, abrasives, existentielles.
La vie ? Un couloir d’écho stérile.
Le réel ? Une illusion brisée qui hurle derrière le miroir.

Le corps résiste. Puis cède.
La bouche s’ouvre.
Le couteau entre.

-SIR KULIKTAVIKT

An unambiguous title. Two tracks like open wounds, gaping and raw.
With Knife Through The Mouth, Empty Value dives into a harsher, more virulent strain of Harsh Noise Wall — more active, more infected, more ravenous — without losing the suffocating atmosphere and spectral slowness that define his unique sound.

Here, noise becomes virus.
A long tunnel of abrasive, existential white frequencies.
Life? A sterile echo chamber.
Reality? A shattered illusion screaming behind the mirror.

The body resists. Then breaks.
The mouth opens.
The knife goes in.

-SIR KULIKTAVIKT 

Empty Value – Corporeal Decay

Un gouffre mental. Un non-lieu sonore. Un spasme ralenti jusqu’à l’extinction.
Corporeal Decay est la bande-son d’une désintégration lente, méthodique, intérieure — celle d’un être qui s’efface en boucle, en basse fréquence, sous une pluie de drones claustrophobes et de bruits immobiles.

Ici, tout suinte l’effondrement :
des murs d’ambient noise s’effritent dans le vide,
les sons rampent en traînant des carcasses,
chaque vibration est un deuil.
Une éternité de putréfaction intime.

Empty Value dissout.
Il tord le réel jusqu’à n’en garder qu’une carcasse de fréquence mourante.
Un vertige gelé.
Un abcès de poussière crevé à coups de dents mortes.

On hante sa propre vie.
On devient le spectre d’un monde vidé de sens,
l’écho d’un cri qui n’a jamais existé,
l’agonie d’un son qui refuse de naître.

Corporeal Decay :
repetition ad nauseam,
lenteur terminale,
l’effondrement comme rituel,
l’inexistence comme unique refuge.

A mental abyss. A soundless non-place. A spasm slowed to the point of extinction.
Corporeal Decay is the soundtrack of a slow, methodical, inward disintegration — the erosion of a being, looping in low frequency, drowned beneath a rain of claustrophobic drones and motionless noise.

Here, everything oozes collapse:
walls of ambient noise crumbling into the void,
sounds crawling, dragging carcasses behind them,
every vibration a mourning.
An eternity of intimate putrefaction.

Empty Value doesn’t compose —
he dissolves.
He twists reality until only a dying frequency husk remains.
A frozen vertigo.
A dust abscess ruptured by necrotic teeth.

You haunt your own life.
You become the specter of a world drained of meaning,
the echo of a scream that never existed,
the agony of a sound refusing to be born.

Corporeal Decay:
repetition ad nauseam,
terminal slowness,
collapse as ritual,
nonexistence as the only refuge. 

Empty Value – Buried Frequencies

Depuis les profondeurs de Gérone en Espagne, Empty Value livre un monument de doom-ambient statique avec Buried Frequencies — près de 50 minutes d’hypnose minimaliste, de drone sépulcral et de fréquences enfouies. Hypnotique, étouffant, et étrangement transcendantal, cet album évoque une rencontre impossible entre Trollmann av Ildtoppberg, Black Boned Angel et Surface of the Earth. Une piste unique, lente et écrasante, où le temps se dilue dans le souffle, le grondement, et une angoisse tellurique. Rituel de statique pure.

From the depths of Girona (Spain), Empty Value delivers a monolithic slab of static-laden doom-ambient with Buried Frequencies — a nearly 50-minute minimalist descent into glacial drone and buried resonance. Hypnotic, suffocating, and strangely transcendent, it feels like an impossible convergence between Trollmann av Ildtoppberg, Black Boned Angel, and Surface of the Earth. A single track of slow-moving devastation where time dissolves into hiss, rumble, and deep tectonic dread. Pure static ritual.

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