INTERNA CARNIS – NOIR

Les délires spoken word d’un marcheur solitaire — un psychotique à demi conscient, murmurant à son propre fantôme en errant dans une ville en ruine. Il parle aux lampadaires, aux chiens galeux, à la nuit qui ne dort plus. Il crache son fiel, sa peur, son dégoût, le danger grandissant qu’il incarne. Dans sa tête, un trip-hop spectral, un Badalamenti décomposé, suintant de néons et de pluie froide.

Le dub est mort à midi, rôti sous le Soleil impie, mais son cadavre frémit à nouveau — zombifié — dès que la lune s’allume.

La rage lui gronde au ventre. Le coutelas dort dans l’ombre de sa main. Il marche encore, parce qu’il ne sait plus comment s’arrêter.

-SIR KULIKTAVIKT

It sounds like the spoken-word delirium of a lone wanderer — half-mad, whispering to his own ghost through a decaying and dystopian city.
Spectral trip-hop seeps from the cracks, Badalamenti melting in neon rain.

Dub died at noon under an unholy sun, but its corpse twitches again when the moon switches on.
The man’s heart is rotting. Rage hums in his gut. The knife sleeps in his hand’s shadow.
He keeps walking — he’s forgotten how to stop.
No direction. No goal.
The night eats his footsteps, one by one. The echo is no more.

-SIR KULIKTAVIKT 

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