André Perim and Eye-P – Songs for Errors and Victory

Dans un théâtre d’ombres sonores où les fils électriques rêvent d’ailes, Songs for Errors and Victory déploie ses paysages mentaux avec la grâce d’un mirage conscient.
La voix d’Antonella Eye Porcelluzzi, mi-incantation, mi-fièvre d’encre, trace des constellations d’images et de visions, entre rires d’anges obliques et sanglots de lumière. Elle parle au passé et au futur à la fois, dans une langue qui se dissout au contact du silence.

Face à elle, Andre Perim érige des architectures de fréquences, des labyrinthes de synthés respirant comme des forêts d’ondes chaudes. Derrière la rigueur électronique se glisse la pulsation d’un cœur tropical, une samba déprogrammée, une no-wave solaire où le circuit imprimé devient peau et tambour.

Le duo avance comme deux somnambules sous un ciel de cuivre, cherchant la frontière invisible entre l’erreur et la victoire, entre la défaillance humaine et la transcendance sonore. Chaque morceau semble naître d’un accident divin, d’un court-circuit poétique où les mots s’effondrent dans la musique — et la musique, dans le rêve.

Songs for Errors and Victory est une transe fragile, un poème électronique en perpétuelle combustion lente, où la voix et la machine se confondent jusqu’à inventer une langue neuve : celle du désordre lumineux.

-SIR KULIKTAVIKT

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In a theater of sonic shadows where electric wires dream of wings, Songs for Errors and Victory unfolds its mental landscapes with the grace of a lucid mirage.
The voice of Antonella Eye Porcelluzzi — half incantation, half ink fever — weaves constellations of words and visions, between the laughter of oblique angels and the sobs of light. She speaks to both past and future at once, in a language that dissolves upon touching silence.

Opposite her, Andre Perim builds architectures of frequency — labyrinths of warm, breathing synths. Beneath the electronic precision hides the pulse of a tropical heart, a deprogrammed samba, a solar no-wave where the printed circuit becomes skin and drum.

The duo walks like two sleepwalkers under a copper sky, searching for the invisible border between error and victory, between human failure and sonic transcendence. Each piece seems born from a divine accident, a poetic short circuit where words collapse into music — and music, into dream.

Songs for Errors and Victory is a fragile trance, a slow-burning electronic poem where voice and machine merge until they invent a new tongue: the bright disorder of sound itself.

-SIR KULIKTAVIKT 

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