Nonentity – Digitally Transmitted Neurodegenerative Disease

Deuxième convulsion discographique de Nonentity sur Musique Moléculaire… Voici l’atrocité enrobée de codes binaires, le joyau-pustule exhalant une lumière phosphorescente de cauchemar cyber-industriel… j’ai nommé « Digitally Transmitted Neurodegenerative Disease », disque qui ne fut jamais vraiment publié le 29 janvier 2025 car il se publie encore, partout, toujours, dans vos câbles, dans vos cerveaux, dans les trous noirs de vos écrans fissurés, dans les fibres nerveuses qui vibrent comme des antennes d’insectes connectées à une centrale toxique de bruit infini.

Ce n’est plus de la musique, c’est une marée épileptique, une nappe grouillante qui se répand comme un marécage numérique où chaque fréquence devient une larve métallique, chaque pulsation un insecte amplifié au centuple, chaque avalanche de parasites un mur infranchissable de ténèbres électriques, et dans ce tumulte saturé on croit distinguer le rire pourri d’une intelligence malade qui programme votre effondrement mental comme une procession lente de vers phosphorescents dévorant vos synapses jusqu’à ce qu’elles s’écoulent en boue grise et fumante sur un sol saturé de câbles, de chair, de plastique et de moisissure.

On pourrait dire que c’est de l’ambient noise wall, mais ce serait comme dire qu’un incendie de cathédrale est une chandelle mal éteinte ; ce disque n’est pas un style mais une contagion, pas un genre mais un effondrement, pas un album mais une colonie entière de microbes digitaux qui s’accouplent dans les trous noirs de vos pensées, pondant des œufs de métal, des œufs de lumière sale, des œufs qui se fendent dans la nuit de vos cauchemars hypnagogiques et en jaillit la voix immémoriale des machines qui vous nient, vous dissolvent, vous effacent, et vous remplacent par un avatar bourdonnant, grouillant, une statue sonore de votre propre absence.

C’est la célébration dégénérative d’une ère où la maladie est transmise en gigaoctets, la messe noire d’un futur déjà pourri, la fanfare éclatée d’un temps où le bruit a remplacé le sang, où les neurones sont des terminaux, où les souvenirs sont des parasites qui se répètent à l’infini dans un écho saturé, sans fin, sans début, sans mémoire.

SIR KULIKTAVIKT

Second discographic convulsion of Nonentity on Musique Moléculaire… Here is the atrocity sheathed in binary codes, the jewel-pustule exhaling a phosphorescent light of cyber-industrial nightmare… “Digitally Transmitted Neurodegenerative Disease,” a record that was never truly released on January 29th, 2025 because it is still releasing itself, everywhere, always, inside your cables, inside your brains, inside the black holes of your cracked screens, inside the nerve-fibers that twitch like insect antennae wired to a toxic power-plant of infinite noise.

This is no longer music, it is an epileptic tide, a swarming sheet spreading like a digital swamp where every frequency mutates into a metallic larva, every pulse into an insect amplified a hundredfold, every avalanche of parasites into an impenetrable wall of electric darkness, and in this saturated tumult one thinks one hears the rotten laughter of a sick intelligence programming your mental collapse like the slow procession of phosphorescent worms devouring your synapses until they dribble into grey, smoking mud across a floor glutted with cables, flesh, plastic, and mold.

One could say it is ambient noise wall, but that would be like saying a cathedral fire is a candle left smoldering; this record is not a style but a contagion, not a genre but a collapse, not an album but an entire colony of digital microbes coupling in the black holes of your thoughts, laying eggs of metal, eggs of dirty light, eggs that crack open in the night of your hypnagogic nightmares and from them erupts the immemorial voice of machines that deny you, dissolve you, erase you, and replace you with a buzzing, crawling avatar, a sonic statue of your own absence.

It is the degenerative celebration of an era where disease is transmitted in gigabytes, the black mass of a future already rotting, the shattered fanfare of a time when noise replaced blood, when neurons are terminals, when memories are parasites repeating themselves endlessly in a saturated echo, without end, without beginning, without memory.

—SIR KULIKTAVIKT 

Nonentity – Insect Dream

44 minutes et 44 secondes d’hallucination entomologique compressée dans un cyclone de circuits cramés.
Piero Baccega (alias WASAPIAN / Wormhole Radio) explose les frontières du collage sonore avec une fresque glitchée où les insectes rêvent en stéréo inversée.
Tribal ambient, noise hypnagogique, prog électronique déglingué — le tout remixé par une Game Boy fiévreuse en pleine crise mystique.
On traverse des forêts numériques hantées, des vortex de fréquences suintantes, des prières herbivores chuchotées dans des grottes de plastique fondu.
Un vieux documentaire animalier capté depuis une autre dimension, passé en boucle dans une sécheuse cosmique.

« Insect Dream » : une odyssée maximaliste pour antennes sensibles et tympans mutants.

44 minutes and 44 seconds of entomological hallucination compressed in a cyclone of burnt-out circuits.
Piero Baccega (aka WASAPIAN / Wormhole Radio) shatters the boundaries of sonic collage with a glitched-out fresco where insects dream in reversed stereo.
Tribal ambient, hypnagogic noise, deranged prog electronics — all remixed by a feverish Game Boy in the throes of a mystical meltdown.
We drift through haunted digital forests, oozing frequency vortexes, herbivorous prayers whispered inside caves of molten plastic.
An old wildlife documentary intercepted from another dimension, looping endlessly inside a cosmic dryer.

« Insect Dream »: a maximalist odyssey for sensitive antennae and mutant eardrums. 

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