Flowering Shrubs – Sermon of Absurdity

MUSIQUE MOLÉCULAIRE EST EN TRANSE.
En extase radieuse, pupilles dilatées à l’infini, coeur battant à 437 battements par seconde.
Pourquoi ? Parce que FLOWERING SHRUBS. Parce que Bradford, Tennessee, vaisseau-mère de l’inexplicable. Parce que “Sermon of Absurdity”, nouvelle parabole cosmique sortie tout droit du flanc spongieux d’une planète imaginaire, est l’ALBUM DE L’ANNÉE DE TOUS LES TEMPS À VENIR.

Flowering Shrubs, c’est une énigme éclose sous acide.
Un monde. Un monde en soi. Un monde-cerveau, rampante constellation de riffs désaccordés, de grommellements d’outre-champs, de percussions improvisées dans une baignoire de grenaille.
C’est Jandek qui fait du Zeuhl à dos de météore.
C’est un black metal lo-fi en robe de chambre tachée de pollen, une pop hypnagogique en chute libre dans une flaque d’huile funeste et sacrée.

UgUrGkuliktavikt lui-même — dont les goûts sont plus ésotériques que le langage des lucioles en feu — l’a dit :

« Flowering Shrubs, c’est mon groupe préféré de tous les univers parallèles. »

Et nous, chez Musique Moléculaire, on vous le dit les bras levés vers le ciel qui fond :
CET ALBUM EST UN MIRACLE.
Une messe rôtie païenne et lysergique, un sabbat joyeux et véloce, une explosion de fleurs-cervelles qui hurlent en 3/4 inversé.

« Sermon of Absurdity », je t’aime.

Une initiation, un rite, une potion sonore servie dans une tasse fêlée.
Free improv sur lit de lichen. Krautrock qui bégaie.
Zeuhl punk distordu avec bongos et sonnailles.
Psyché en flamme. Black metal qui rit.
Et au centre : la beauté nue, déréglée, libre.

Musique Moléculaire est euphorique.
Musique Moléculaire est en état de grâce.
Musique Moléculaire est honoré jusqu’au délire de publier cette chose improbable et magnifique.

ÉCOUTEZ. FAITES CORPS. DISPARAISSEZ.
🌸🧠🌸 Flowering Shrubs – Sermon of Absurdity 🌸🧠🌸
Maintenant.
Et implosez.
Avec allégresse.

-SIR KULIKTAVIKT

MUSIQUE MOLÉCULAIRE IS IN A TRANCE.
Bathed in radiant ecstasy, pupils blown wide into the infinite, heart hammering at 437 beats per second.
Why? Because FLOWERING SHRUBS. Because Bradford, Tennessee, mothership of the inexplicable. Because “Sermon of Absurdity”, a new cosmic parable birthed from the spongy flank of an imaginary planet, is the ALBUM OF THE YEAR OF ALL THE YEARS TO COME.

Flowering Shrubs is an acid-hatched enigma.
A world. A world unto itself. A brain-world, a crawling constellation of detuned riffs, off-field mutterings, and bathtub gravel percussion.
It’s Jandek riding an avant-prog-Zeuhl meteor.
It’s lo-fi black metal in a pollen-stained bathrobe, hypnagogic pop in free-fall through a puddle of cursed sacred oil.

UgUrGkuliktavikt himself — whose tastes are more arcane than the language of burning fireflies — has declared:

“Flowering Shrubs is my favorite band across every parallel universe.”

And we, at Musique Moléculaire, raise our hands to the melting sky and cry:
THIS ALBUM IS A MIRACLE.
A lysergic pagan roast-mass, a joyful and frantic sabbath, an explosion of howling flower-brains in reverse ¾ time.

« Sermon of Absurdity, » we love you.
You’re a rite, an initiation, a sonic potion poured from a cracked porcelain cup.
Free improv on a bed of moss. Stuttering krautrock.
Distorted Zeuhl punk with bongos and cowbells.
Flaming psych. Laughing black metal.
And at the center: raw, unhinged, untamed beauty.

Musique Moléculaire is euphoric.
Musique Moléculaire is in a state of grace.
Musique Moléculaire is deliriously honored to release this improbable and magnificent entity.

LISTEN. MERGE. VANISH.
🌸🧠🌸 Flowering Shrubs – Sermon of Absurdity 🌸🧠🌸
Out now.
And implode.
With glee.

-SIR KULIKTAVIKT 

Beholden – I will build a room for you that will house our love.

Il y a des œuvres qui ne se contentent pas de nous frôler — elles nous pénètrent, nous suspendent, nous retournent. Ce nouvel album de Beholden, l’un des multiples visages d’Angel B., en fait partie. Connu pour ses alias aussi radicaux que singuliers — Narehate (depressive noise wall), Muybridge (ambient noise wall inspiré du mouvement figé par la photographie), Carnivorae Virentia (bruitisme chlorophyllé, minéral et végétal) — Angel B. poursuit ici son exploration sensorielle sous une forme plus éthérée mais non moins abyssale.

Une pièce unique, de 52 minutes, où le drone se mêle à un fond de noise discret, tapi comme un secret honteux… qui enfle, qui grimpe, qui dévore lentement le silence. C’est une musique en apesanteur, suspendue entre l’élévation et l’écrasement, entre la lumière et le poids du monde. Un chant sans mots, mais lourd de confessions muettes.

Beholden cisèle ici un mur sonore feutré, infiniment maîtrisé, qui n’impose rien mais enveloppe tout — et te laisse sans défense. C’est beau à pleurer. Une expérience d’écoute presque liturgique, qui t’ouvre au recueillement, à une forme de saudade, ce mot portugais intraduisible qui dit tout à la fois la joie perdue, la mélancolie lumineuse, et la douceur des choses que l’on ne vivra plus.

Un disque rare. Un très grand disque. Un disque céleste, profond, hypnotique. Une œuvre pour disparaître un instant — et peut-être se retrouver.

-SIR KULIKTAVIKT

Some works don’t merely brush against you — they pierce through, suspend you in midair, turn you inside out. This new album by Beholden, one of the many facets of Angel B., is one of them. Known for their radically singular aliases — Narehate (depressive noise wall), Muybridge (ambient noise wall inspired by the photography of frozen motion), Carnivorae Virentia (chlorophyllous, vegetal harsh noise) — Angel B. continues their deep sensory excavation in a more ethereal, yet no less abyssal form.

A single 52-minute piece, where drone flows over a discreet wall of sound, lurking like a buried secret… swelling, rising, slowly devouring the silence. It’s music in suspension, caught between elevation and collapse, light and gravity. A wordless chant heavy with silent confessions.

Beholden sculpts a hushed, immaculately controlled sonic wall — one that imposes nothing but envelops everything. It leaves you defenseless. It’s heartbreakingly beautiful. A listening experience that borders on the liturgical, opening the listener to a rare kind of inwardness, to a form of saudade — that Portuguese word with no real equivalent, evoking the bittersweet ache of lost joy, luminous melancholy, and the soft ache of things you’ll never live again.

A rare album. A great album. A celestial, profound, hypnotic album. A work to vanish into — and perhaps return changed.

-SIR KULIKTAVIKT 

HELLBERG & UgUrGkuliktavikt – Was die Erde nicht verdauen konnte

« Ce que la Terre n’a pas su digérer »

Deuxième collaboration entre les artistes sonores expérimentaux HELLBERG (Allemagne) et UgUrGkuliktavikt (Canada), ce split spectral offre deux longues compositions vomies tout droit du subconscient du sol.

Pour ouvrir le rituel, « Kreuz 78 » de HELLBERG est une lente dérive funèbre à travers les couloirs vides du drone, du doom et de l’ambient. Une procession rampante d’ombre et de rouille, calme mais insistante, tel une cathédrale moribonde rêvant de se dissoudre dans la boue. Sa lente combustion plonge l’auditeur dans une brume catatonique, hypnotique — à la fois réconfortante et maudite.

Sur l’autre face, le « Rite stochastique pour fantombes & cloches tubulaires concassées » d’UgUrGkuliktavikt déchaîne une fantasmagorie délirante : harmoniums en déroute, cloches mutilées, enregistrements de terrain fracturés jusqu’à l’illisible, voix spectrales gémissant à travers un mur de bruit ambiant infernal. La pièce est une liturgie abstraite, un rite funéraire pour des choses qui ne sont plus tout à fait mortes.

« Was die Erde nicht verdauen konnte » n’est pas qu’un album — c’est un rejet métaphysique, une régurgitation de mémoire et de matière. Un split pour ceux qui rêvent en compost, et entendent des voix dans les racines.

— SIR KULIKTAVIKT

« What the Earth Could Not Digest »

The second collaboration between profane experimental necrosmiths HELLBERG (Germany) and UgUrGkuliktavikt (Canada) is a spectral split offering two long-form compositions vomited straight from the soil’s subconscious.

Opening the ritual, HELLBERG’s “Kreuz 78” is a slow, grave drift through the empty corridors of drone, doom and ambient. A crawling procession of shadow and rust, calm yet insistent, like a dying cathedral dreaming itself into mud. Its slow burn lulls the listener into a catatonic, trance-like fog — one both comforting and cursed.

On the flip side, UgUrGkuliktavikt’s “Rite stochastique pour fantombes & cloches tubulaires concassées” unleashes a delirious phantasmagoria: collapsing harmoniums, mutilated bells, field recordings fractured beyond recognition, ghost-voices moaning through a wall of infernal ambient noise. The piece is an abstracted liturgy, a stochastically collapsing funeral rite for things no longer dead.

Was die Erde nicht verdauen konnte (What the Earth Could Not Digest) is not an album — it’s a metaphysical rejection, a regurgitation of memory and matter. A split for those who dream in compost, and hear voices in the roots.

-SIR KULIKTAVIKT 

Amora’s Dream – something for your mental health

Un kaléidoscope fissuré branché sur une boîte à rythmes.
Amora Brooks invoque Aphex Twin en pleine crise de fièvre, sample Obituary et Sunn o))) à travers une radio maudite, fait fondre la jungle dans un bain de glitch toxique.

On pense à Venetian Snares, à Christoph de Babalon en chute libre,
à Merzbow qui rêve de sirènes noyées,
à Masonna dans un tunnel de néon rose.
PARADISE NOISE.

L’album clignote : morceaux courts, intenses, obsessionnels.
Un puzzle de bruits magiques, de silences piégés.
Un monde dans un souffle.
Un soin expérimental. Une hallucination nécessaire.

Dans la vapeur des couleurs indicibles,
Amora suivit une lueur —
une chaleur sans nom, seulement rêvée —
et s’éveilla pour l’entendre chanter
depuis le circuit même de la blessure.

Elle a sculpté la joie pure — en forme sonore.
Un délire nécessaire.
Une boucle sacrée de rétroaction.
Une supernova de nectar fractal.
Cristal liquide en convulsion de transe rituelle.
Ceci est quelque chose de RÉPARATEUR (pour votre santé mentale).
Buvez à pleines lèvres — et élevez-vous.

-SIR KULIKTAVIKT

A cracked kaleidoscope crosswired to a drum machine exorcised mid-reboot.
Amora Brooks channeling Aphex Twin during a fever seizure in a greenhouse of ghosts,
sampling Obituary + Sunn O))) through a haunted child’s walkie-talkie.
Jungle rhythms dissolved in mercury glitch-honey,
broadcast from the other side of the mirror,
the one that breathes.

Think: Venetian Snares screaming through a prism of irradiated sand.
Think: Christoph de Babalon falling forever through cathedral reverb ; each echo a prayer, each silence a fracture.
Think: Merzbow dreaming drowned angels,
Masonna erupting in a neon esophagus
spooling endlessly through your third eye.
But BEAUTIFUL.
PARADISE NOISE.
A CHANT FOR TOMORROW’S NERVOUS SYSTEM.

The album flickers.
Each track: a glyph written in strobe.
Short. Sharp. Sacred.
Snare hits like memory collapse.
Silence like vertigo.

Drawn from the hum beneath the hum —
where names rot and meaning ferments.
Not escape, but transmutation.
Not rupture, but the crystalline bloom of the cracked.
Where the self reassembles
through the holy fever of sound.

In the vapor of unspoken colors,
Amora followed a shimmer —
a warmth unworded, only dreamt —
and woke to find it singing
from inside the circuitry of the wound.

She created pure joy – in sonic form.
A necessary delirium.
A holy feedback loop.
A supernova of fractal nectar.
Liquid crystal convulsing in ritual trance.
This is something for your mental health.
Drink full and ascend!

-SIR KULIKTAVIKT 

Nirrti – Cyberpsychosis

Musique Moléculaire est ravi de vous convier à une chute libre dans les spirales convulsives de Cyberpsychosis, hallucination sonore signée Nirrti, entité solitaire échappée d’Orlová, Tchéquie.

Un disque comme une crise d’épilepsie interstellaire, une messe noire diffusée en boucle dans un asile désaffecté sur Kepler-452b. Ici, le black metal devient psychose — dissonant, fiévreux, grouillant de voix extra-terrestres lubriques et d’échos venus de dimensions que notre cortex n’a pas été conçu pour accueillir.

C’est atmosphérique, brutal, hypnotique, bourré de détails hallucinogènes, de pulsations cosmiques, de fractures rythmiques, de gloussements d’aliens lubriques, de murmures schizoïdes et de crissements stellaires.

Imaginez une collision impie entre Portal, Skáphe, Oranssi Pazuzu et un cerveau qui fond lentement sous acide dans une station orbitale abandonnée.
Cyberpsychosis est une possession prolongée, une ivresse noire, une extase dystopique.

Et une fois happé… vous n’en reviendrez pas tout à fait. Vous serez autres. Multiples. Dissociés. Profanés. Et délicieusement satisfaits.

-SIR KULIKTAVIKT

Musique Moléculaire invites you — no, plunges you — into the convulsive spirals of Cyberpsychosis, a sonic delusion conjured by Nirrti, a lone and fevered specter birthed in Orlová, Czechia.

This is not an album — it’s a seizure in the fabric of space, a black mass looping endlessly inside an abandoned asylum on Kepler-452b. Here, black metal mutates into psychosis: dissonant, dripping with fever, swollen with libidinous alien croaks and neural feedback from extra-cosmic filth realms your poor mammalian brain was never meant to perceive.

It’s atmospheric, savage, entrancing — riddled with hallucinogenic textures, cosmic arrhythmias, schizoid whispers, crystalline screams, and the slow churn of worlds devouring themselves.

Imagine Portal, Skáphe, and Oranssi Pazuzu melting together inside a dying processor, while a lone consciousness drowns in lysergic syrup aboard an orbital ruin, light-years from sanity.
Cyberpsychosis is a prolonged possession, a blackened stupor, a dystopian rapture.

And once it pulls you under… you won’t come back whole.
You’ll come back splintered. Multiplied. Profaned.
And utterly, deliciously enthralled. 

-SIR KULIKTAVIKT

Final Heaven – Black Sun Over Frozen Land EP

Final Heaven nous offre un ep dungeon synth brumeux, ténébreux et aérien. Traditionnel tout en ayant une touche très personnelle, avec des influences black ambient, le groupe nous offre ici un voyage aux confins d’un paradis-mirage, comme un oasis qu’on n’arrivera jamais à atteindre malgré la certitude quelle n’est qu’à deux pas de nous…
.
Les atmosphères dépouillées sont pourtant d’une finesse notable, parfois cérémonielles, parfois infernales. Les ambiances claire-obscures et fantastiques sont autant de bijoux, des offrandes échancrées et suaves.

-k.OVERDOSE

Final Heaven offers us a misty, dark, and aerial dungeon synth EP. Traditional yet with a very personal touch, with black ambient influences, the band takes us on a journey to the edge of a mirage-like paradise, like an oasis we’ll never reach despite the certainty that it’s only a stone’s throw away…
.
The stripped-down atmospheres are nevertheless remarkably subtle, sometimes ceremonial, sometimes hellish. The chiaroscuro and fantastical ambiances are jewels, indented and suave offerings.

-k.OVERDOSE

Carrion – Dead Empathy

« Dead Empathy » est un album qui ne cherche plus à rêver le monde : il s’y noie. Lentement. Sans cri. Sans éclat. Comme un corps qui s’abandonne dans une flaque d’eau sale, les yeux ouverts sur le béton.

Carrion signe ici une œuvre inqualifiable — ni musique, ni bruit, ni prière — mais un effondrement sonore. Harsh noise wall étouffé sous des couches de statiques pluvieuses, fragments de vies gâchées captés dans des samples gris cendre, field recordings de trottoirs détrempés, ambient ruiné, collages d’ondes mourantes et de silences fissurés. On y entend l’électricité frelatée du réel, les soupirs résignés de nos routines, la lente agonie de l’espoir devenu tiède.

C’est un manifeste de l’abandon, une esthétique de la désillusion pure, où l’on se perd non pas dans ce que le monde pourrait être, mais dans ce qu’il est devenu : un théâtre sans spectateurs, un rêve gris, une réalité qui ne mérite même plus d’être combattue.

Un chef-d’œuvre dépressif, exsangue, sublime.
Un miroir sans tain tendu à notre époque — et ce qu’il reflète n’a plus d’yeux.

-SIR KULIKTAVIKT


Dead Empathy doesn’t dream the world anymore — it drowns in it. Slowly. Wordlessly. Like a body melting into a gutter puddle, eyes wide open to the concrete above.

Carrion delivers something beyond classification — not music, not noise, not prayer — but a slow-motion sonic collapse. Harsh noise wall buried beneath rain-static; ghost-samples of wasted lives; footsteps sloshing through grey sidewalks; rotted ambient, dying frequencies, broken silence. You can hear the counterfeit voltage of real life, the sighs of resignation baked into our routines, the lukewarm death of once-fiery hope.

This is the sound of giving up — not in despair, but in quiet acceptance. An aesthetic of absolute disillusion. It doesn’t wander through imagined utopias, it lays down in the grime of what is. A stage without an audience. A dream turned to smog. A reality not even worth resisting anymore.

A depressive masterpiece. Bloodless. Hollowed out. Sublime.
A mirror held up to our time — and what stares back has no eyes left to see.

-SIR KULIKTAVIKT

Mademoiselle Marchand – God of the Gaps

Musique Moléculaire est immensément fier de présenter « God of the Gaps », une œuvre monumentale signée Mademoiselle Marchand.

Une unique pièce de 46 minutes, dense et mouvante, où les glitchs numériques s’entrechoquent avec des souffles analogiques, où le silence devient tension, et le bruit, matière première. Un territoire sonore indocile, à la croisée de l’électroacoustique, de la noise, de la musique concrète et de l’art brut. Une dérive qui évoque tour à tour Varèse, Oval, Sachiko M, Graham Lambkin, Pan Sonic, Luc Ferrari, sans jamais leur ressembler vraiment.

Un disque rare, déroutant, intellectuellement vibrant et viscéralement libre.
Un acte de création totale.

-SIR KULIKTAVIKT


Musique Moléculaire is immensely proud to present « God of the Gaps », a monumental work by Mademoiselle Marchand.

A single 46-minute piece — dense and ever-shifting — where digital glitches collide with analog breath, where silence becomes tension, and noise, raw material. A defiant sonic territory at the crossroads of electroacoustic experimentation, noise, musique concrète, and art brut. A drifting composition that evokes, at times, Varèse, Oval, Sachiko M, Graham Lambkin, Pan Sonic, Luc Ferrari — yet never truly resembles any of them.

A rare, disorienting record — intellectually vibrant and viscerally free.
A total act of creation.

-SIR KULIKTAVIKT

Zeffon – Chaosfoundry VI (Absorption)

Deuxième parution sur Musique Moléculaire pour Zeffon, mystérieuse entité sonore de Renton (Washington) dont la page Bandcamp regorge déjà d’un nombre vertigineux d’artefacts musicaux. Avec « Chaosfoundry VI (Absorption) », Zeffon poursuit sa cartographie d’un monde parallèle où les repères s’effacent au profit d’une étrangeté radicale, singulière, presque inclassable.

Ambient brumeux et obtus, minimal synth déconstruit, néo-classique psychotrope et avant-garde surréaliste fusionnent ici dans un bain sonore opaque, mouvant, envoûtant. On y croise l’écho d’un niveau oublié de Mario 64 joué sous bufoténine, les restes d’un rituel cybernétique ou les rêves moisis d’un ordinateur hanté. Un disque à écouter comme on se laisse absorber : lentement, entièrement, jusqu’à ne plus savoir où l’on est.

-SIR KULIKTAVIKT

Second release on Musique Moléculaire for Zeffon, the enigmatic sonic entity from Renton, Washington, whose Bandcamp page already overflows with a staggering number of musical artifacts. With « Chaosfoundry VI (Absorption) », Zeffon continues mapping out a parallel world where all bearings dissolve into radical, singular strangeness—utterly unclassifiable.

Murky, impenetrable ambient collides with deconstructed minimal synth, psychotropic neoclassical and surrealist avant-garde in a dense, shifting, entrancing fog. Imagine a forgotten level of Mario 64 played under the effects of bufotenine, the residue of a cybernetic ritual, or the moldy dreams of a haunted machine. This album isn’t meant to be listened to—it’s meant to be absorbed, slowly and completely, until you forget where you are.

-SIR KULIKTAVIKT 

Ka’Bael – Blood-Cursed Sepulchre

Avec Blood-Cursed Sepulchre, Ka’Bael (Orlando, Floride) invoque un dungeon synth old school d’une noirceur exquise. Neuf pièces instrumentales qui suintent la poussière des cryptes, les échos lugubres des châteaux oubliés, les halètements inaudibles des collines hantées. Chaque morceau est une offrande à la nuit, une litanie gothique aux teintes pourpres, comme exhumée d’un vieux cercueil scellé à jamais.

C’est la bande-son d’un Castlevania fictif, drapée dans les brumes d’un vampirisme archaïque, raffiné, pestilentiel. Un disque lent et pernicieux, atmosphérique jusqu’à l’hypnose, où chaque note semble vibrer dans une cathédrale abandonnée. Blood-Cursed Sepulchre ne se contente pas d’évoquer les morts — il les fait rêver.

-SIR KULIKTAVIKT

With Blood-Cursed Sepulchre, Ka’Bael (Orlando, Florida) conjures a delightfully dark strain of old-school dungeon synth. Nine instrumental tracks steeped in the dust of forgotten crypts, the echo of crumbling castles, the breathless silence of haunted hills. Each piece is a nocturnal offering, a gothic litany in shades of deep crimson, unearthed like some ancient coffin never meant to be opened.

This is the soundtrack to a fictional, shadow-drenched Castlevania — steeped in archaic, refined, and pestilent vampirism. A slow, pernicious, and atmospherically hypnotic album, where every note seems to resonate in an abandoned cathedral. Blood-Cursed Sepulchre doesn’t just evoke the dead — it makes them dream.

-SIR KULIKTAVIKT 

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