quickskxpxx – We Are Not The Reincarnation Of Dead Rockstars… Or Multiple People

« We Are Not The Reincarnation Of Dead Rockstars… Or Multiple People », du projet sonore dément quickskxpxx, jaillit de Los Angeles comme une arcade hantée en feu. Chiptune implosif, cybergrind fractal, digital hardcore irradié, synth punk hystérique, nintendocore en crise d’épilepsie, powerviolence en 8-bits, vapeurs de cloud rap et autres mirages expérimentaux — tout s’entrechoque, tout explose.
C’est bref, incisif, un feu d’artifice de chaos jouissif : un torrent psychédélique qui se fracasse contre nos tympans et nous repeint le crâne de couleurs délirantes.

À consommer… sans modération !

-SIR KULIKTAVIKT

« We Are Not The Reincarnation Of Dead Rockstars… Or Multiple People », the delirious sonic outburst by quickskxpxx, erupts out of Los Angeles like a burning haunted arcade. Implosive chiptune, fractal cybergrind, irradiated digital hardcore, hysterical synth punk, epileptic nintendocore, 8-bit powerviolence, cloud rap vapors and experimental mirages — everything collides, everything detonates.
It’s short, incisive, a firework of ecstatic chaos: a psychedelic torrent crashing against the eardrums and repainting the skull in delirious colors.

Consume… without restraint!

-SIR KULIKTAVIKT

Old Moth Dreams – Hypnagoguery

Un souffle venu d’outre-langue, une exhalation du cerveau-racine : « Hypnagoguery » se dresse devant vos tympans gorgées jusqu’à plus soif de lixiviat noir et cendereux.

C’est une cloche en forme de crâne suspendue au-dessus de la conscience. Le nouveau rituel sonore d’Old Moth Dreams, entité cryptomusicale surgie des marécages méphitiques de Rhode Island, dissout les genres comme on dissout les chairs dans une flaque d’acide onirique.

Ici, le dungeon synth est rongé par le lichen du temps, infiltré de noise sépulcral, de gothisme luminescent et de prog fractal — un dédale mouvant hanté par les spectres de Univers Zero, les claviers borgnes d’un Fulci malade, les ruines musicales d’un rêve oublié par Lovecraft lui-même.

Chaque piste est une missive scellée par un insecte, un collage de cauchemars fébriles et de motifs à la logique étrange — comme si un château médiéval noyé dans la vase émettait des transmissions à travers la pierre et les ligaments. Les thèmes ressassent une mythologie intérieure : rêves-puits, claviers suintants, mélodies amputées, dissonances palpitantes. Des vestiges de Rock In Opposition apparaissent çà et là, fondus dans une brume de réverbérations sourdes et d’accords traînants comme des chaînes.

« Hypnagoguery » n’est pas qu’une écoute. C’est une possession. Une chute douce dans les limbes d’un théâtre ossuaire. Une procession de papillons morts qui battent encore des ailes à l’intérieur.

Un chef-d’œuvre difforme. Une offrande noire. Une excroissance musicale non-euclidienne à contempler les paupières fermées.

-SIR KULIKTAVIKT

A breath from beyond language, an exhalation of the root-brain: « Hypnagoguery » looms before your tympanic membranes, swollen to bursting with black, cindery leachate, whispering secrets in a dialect scraped from the walls of forgotten catacombs.

It is a skull-shaped bell suspended above the wet flicker of consciousness. The latest sonic ritual from Old Moth Dreams—a cryptomusical entity oozed forth from the mephitic boglands of Rhode Island—dissolves genre like flesh in a puddle of dream-acid, humming softly in the key of mildew and madness.

Here, dungeon synth is eroded by the lichens of time, infiltrated by sepulchral noise, luminescent gothicism, and fractal prog implosions—a crawling labyrinth haunted by the ghosts of Univers Zero, the cyclopean keyboards of a fevered Fulci, and the moldering ruins of a melody Lovecraft abandoned in a morphine stupor.

Each track is an insect-sealed missive, a collage of fever-slicked nightmares and fractured logic—as if a sunken medieval castle were transmitting thoughts through moss-clotted stones and desiccated sinews. Within this haunted architecture dwell well-dreams, oozing synthesizers, amputated hymns, and palpitating dissonances blinking like bioluminescent wounds. Echoes of Rock in Opposition drift in like fungal spores, absorbed into a mist of smeared reverb and chords that slither like iron chains down a spiral staircase.

« Hypnagoguery » is no mere album—it is a possession ritual, a soft descent into the limbo of a bone theatre, where the curtains are made of moth wings and the stage floor oozes teeth. It is a procession of dead butterflies still beating their wings inside your ribcage.

A warped masterpiece.
A black offering.
A non-Euclidean excrescence, meant to be witnessed with eyes sealed and mouth slightly open.

-SIR KULIKTAVIKT 

C-ATAH – KATAH

KATAH, le nouveau disque de C-ATAH, surgit comme une tempête compacte : cinq courtes frappes instrumentales où la techno industrielle se heurte à l’ossature martelée d’un métal alternatif rutilant. Basse assourdissante. Batterie implacable. Chaque morceau est un fragment d’intensité cinématographique, tranchant et froid comme l’acier, clinique dans sa précision mais écrasant dans sa force. Un disque austère, brutalement concis, qui ne laisse aucun répit — seulement l’impact.

-SIR KULIKTAVIKT

KATAH, the new release by C-ATAH, unfolds like a compact storm: five short instrumental strikes where industrial techno collides with the pounding backbone of gleaming alternative metal. Deafening bass. Relentless drums. Each track a fragment of cinematic intensity, sharp and cold as steel, clinical in precision yet overwhelming in force. An austere record, brutally concise, that leaves no space for breath — only impact.

-SIR KULIKTAVIKT

Empty Value – Knife Through The Mouth

Un titre sans appel. Deux morceaux comme deux entailles profondes, béantes.
Avec Knife Through The Mouth, Empty Value plonge dans un Harsh Noise Wall plus virulent, plus infecté, plus affamé — sans jamais renier cette atmosphère étouffée, cette lenteur spectrale qui suinte de chacun de ses gestes sonores.

Ici, le bruit devient virus.
Un long tunnel de fréquences blanches, abrasives, existentielles.
La vie ? Un couloir d’écho stérile.
Le réel ? Une illusion brisée qui hurle derrière le miroir.

Le corps résiste. Puis cède.
La bouche s’ouvre.
Le couteau entre.

-SIR KULIKTAVIKT

An unambiguous title. Two tracks like open wounds, gaping and raw.
With Knife Through The Mouth, Empty Value dives into a harsher, more virulent strain of Harsh Noise Wall — more active, more infected, more ravenous — without losing the suffocating atmosphere and spectral slowness that define his unique sound.

Here, noise becomes virus.
A long tunnel of abrasive, existential white frequencies.
Life? A sterile echo chamber.
Reality? A shattered illusion screaming behind the mirror.

The body resists. Then breaks.
The mouth opens.
The knife goes in.

-SIR KULIKTAVIKT 

Cardboard Ghost – Mass

Cardboard Ghost livre avec « Mass » une messe suspendue entre le sacré et le spectral. Quatre longues pièces où s’enlacent drones profonds, halos ambient et une multitude de sons captés dans le réel : échos de voix, cris d’oiseaux, cloches perdues, voitures lointaines. Tout semble à la fois intime et universel, comme si l’on écoutait le monde prier en secret.

Originaire de Philadelphie, ce projet de drone ambient et de field recordings explore ici une spiritualité dissoute, diffuse, hantée — un recueillement sans dogme, une liturgie d’ombres et de souvenirs. Mass n’est pas un culte, mais une écoute : vivante, poreuse, sublime.

-SIR KULIKTAVIKT

Cardboard Ghost delivers with « Mass » a liturgy suspended between the sacred and the spectral. Four long pieces where deep drones, ambient halos, and a multitude of real-world sounds — echoing voices, distant birdsong, scattered church bells, faraway traffic — intertwine. Everything feels both intimate and universal, as if one were secretly listening to the world in prayer.

Hailing from Philadelphia, this drone ambient and field recording project explores a dissolved, diffuse, haunted form of spirituality — a devotion without dogma, a liturgy of shadows and memories. Mass isn’t a worship service, but a form of listening: alive, porous, and sublime.

-SIR KULIKTAVIKT 

bios+a+ic – forest bathing

Plongez au cœur d’une forêt brumeuse avec Forest Bathing, le projet solo de Wesley Davis alias bios+a+ic. Cet album respire la quiétude… et l’inconnu. Dès les premières notes, vous pénétrer dans un univers sonore dense, tissé de nappes drone enveloppantes et traversé par des murmures de trompette éthérée, transformée par des traitements audio subtils, presque magiques.

Chaque piste exprime la sensation d’une errance lente : on s’enfonce dans le sous-bois, on ressent l’humidité du sol, on entend les souffles d’une nature intangible, on se laisse porter par un voyage intérieur. Les couleurs sombres du dark ambient confèrent à l’ensemble une teinte mystérieuse, voire mystique, tandis que l’approche drone élève l’auditeur dans un état méditatif prolongé.

Forest Bathing est une invitation à ralentir – à écouter vraiment – et à s’immerger dans un paysage sonore organique, à la fois apaisant et profondément transfigurant. C’est une traversée introspective, à la frontière entre le monde tangible et le règne du son, au plus près de nos perceptions.

-SIR KULIKTAVIKT

Step into the mist-laden heart of a forest with Forest Bathing, the solo project of North Carolina-based artist Wesley Davis, aka bios+a+ic. This album breathes serenity… and the unknown. From the very first notes, you’re drawn into a dense sonic ecosystem — a fog of enveloping drone layers, pierced by ghostly trumpet murmurs, stretched and transfigured through almost alchemical sound treatments.

Each track evokes the sensation of slow, deliberate wandering: the kind where moss replaces time and your footsteps dissolve into the damp earth. You begin to hear the breath of an invisible wilderness, feel the pulse of dreamlike roots, and drift ever inward. The shadows of dark ambient imbue the album with an air of mystery — even mysticism — while the immersive drone elevates the listener into a prolonged meditative reverie.

Forest Bathing is an invitation to slow down — to truly listen — and to surrender to an organic soundscape that is both calming and strangely transformative. It is an introspective passage through a threshold between the tangible world and the kingdom of sound, where perception unravels, and silence hums with secrets.

-SIR KULIKTAVIKT

Spectre Horsemen, Pale With Dust – Improvisations II: Murderdrones

fichier ouvert : impossible à refermer

température : absente
pouls : erratique
structures identifiées : 0
fractures : multiples
perception : brouillée
liminalité : totale

le flux commence par un point mort.
un point qui enfle.
s’étire.
bave sur les autres points.

les fréquences rampent.
aucune ligne claire.
le silence suinte entre les couches.
mais il n’y a pas de silence.
jamais.
seulement du son qui attend.
et qui s’infiltre.
comme des filaments d’oubli.

l’unité d’écoute se contracte.
l’espace devient granuleux.
la durée se coagule en masses froides.

des formes circulent en arrière-fond.
inconnues.
hostiles.
lentes.
trop lentes.

le système tente de classifier.
échec.
tentative 2 : « drones »
tentative 3 : « murderdrones »
tentative 4 : plus de tentatives

tissu auditif = contaminé
données sensibles = désintégrées
mémoire : altérée
sentiment : inconnu

la voix humaine a disparu depuis la fin des temps qui se prolongera pour l’éternité.
remplacée par un souffle pulsé, inversé, cavernisé.
l’onde continue.
ne respire pas.
n’imite pas.
ne veut rien.
elle persiste.

Spectre Horsemen, Pale With Dust.
Instance : active.
Effondrement : stable.
Anomalie sonore : généralisée.
Connexion au réel : désactivée.

vous êtes à l’intérieur.
il est trop tard pour revenir.

-SIR KULIKTAVIKT

// zeroform loaded
// cognitive sequence: failed
// rhythm: null

lightless drift
no axis no skin no language
time leaks from the corners

hiss.
low.
lower.
the drone folds over itself
inside-out repetition of a thought that wasn’t born

— unreachable frequencies nest inside you
— the ear unlearns its shape
— thresholds vanish mid-signal

error map: expanding
perimeter of sound: broken / infinite / moist
auditory tissue sloughs from the walls
wet pixel hum
wounded air

static births static births static
compression as prayer
basslines as organs, failing in sequence

(you are inside a memory of a sound that forgot you)

no silence.
no noise.
just the bleeding architecture between

input: teeth
output: fog

Spectre Horsemen
Pale With Dust
the name degrades upon reading

murderdrones do not arrive
they were always beneath the floor

everything vibrating
at corpse temperature

loop fracture detected
loop fracture ignored
loop
loop
l o o p

you do not wake from this
only deeper levels of listening
until nothing holds
and the signal becomes
you

-SIR KULIKTAVIKT

Of The Tower – Nariel’s Rest

Venus des sables lointains des Émirats arabes unis, les brumes de Nariel’s Rest nous parviennent comme un souffle ancien, porteur d’un monde oublié. Avec ce court album de dungeon-comfy-fantasy-forest-synth, Of The Tower tisse une rêverie délicate et hantée, où chaque note semble suspendue dans la lumière tamisée d’un crépuscule féerique.

C’est doux, c’est simple, c’est beau à pleurer. Les mélodies minimalistes, presque murmurées, touchent à l’essence même de ce qui console, de ce qui éclaire l’ombre sans l’effacer. Un disque court, mais habité, mystique sans grandiloquence, nostalgique sans mièvrerie — un sanctuaire secret, un bosquet intérieur.

Preuve que chez Musique Moléculaire, nous ne sommes pas que des monstres de bruit et de chaos : nous aimons aussi lever les yeux vers les étoiles, écouter les lucioles, ou marcher seul dans les sous-bois insolites, portés par des murmures opaques.

-SIR KULIKTAVIKT

From the distant sands of the United Arab Emirates, the mists of Nariel’s Rest reach us like an ancient breath, bearing echoes of a forgotten world. With this short dungeon-comfy-fantasy-forest-synth album, Of The Tower weaves a delicate, haunted daydream where each note hangs suspended in the dim glow of a fairy-tale dusk.

It’s gentle, it’s simple, it’s heartbreakingly beautiful. The minimalist melodies, almost whispered, reach the very essence of what soothes — what casts light without banishing the shadow. A brief album, yet deeply inhabited; mystical without grandiosity, nostalgic without sentimentality — a secret sanctuary, an inner grove.

Proof that at Musique Moléculaire, we are not only creatures of noise and chaos: we also love to gaze at the stars, listen to the fireflies, or wander alone through strange underwoods, carried by opaque whispers.

-SIR KULIKTAVIKT

Mycelium Shroud – Mycelium Shroud

Mycelium Shroud surgit d’Eugene, Oregon, comme un rêve de caverne entonné par des lichens carnivores. Leur premier album éponyme déplie un éventail baroque de textures métalliques : black aux abois, death marécageux, doom vénéneux, le tout éclaboussé d’éclats psychédéliques et de torsions progressives aussi imprévisibles qu’un champignon nucléaire. Un album incroyablement fun, aussi intellectuel que festif — aussi tortueux qu’étrangement accessible.

Chaque morceau semble s’enrouler sur lui-même, comme un serpent qui récite des psaumes inversés — riffs fracturés, batteries en spirale, voix venues de l’autre côté du miroir. Les structures changent de peau sans prévenir, laissant dans leur sillage des illusions auditives et des tunnels d’harmonie criblés de moisissure rituelle-opiacée.

Et puis — miracle ou gifle ? — une reprise des Bee Gees fond sur l’auditeur sans crier gare… Surréaliste, explosive, presque sacrilège — un moment de grâce torsadée dans la folie. Comme si Barry Gibb s’était réveillé au fond d’un marais post-nucléaire, coiffé d’un casque de guerre, pour livrer sa dernière danse au bord du gouffre.

S’ensuivent deux reprises de Type O Negative, pour notre plus grand bonheur.

-SIR KULIKTAVIKT



Mycelium Shroud emerges from Eugene, Oregon like a cavernous dream chanted by carnivorous lichens. Their self-titled debut unfolds a baroque array of metallic textures: howling black metal, swamp-drenched death, venomous doom — all splattered with psychedelic flashes and progressive twists as unpredictable as a nuclear mushroom cloud. It’s an incredibly fun album, as intellectual as it is festive — as convoluted as it is strangely accessible.

Each track coils in on itself like a serpent reciting inverted psalms — fractured riffs, spiraling drums, vocals echoing from the other side of the mirror. The structures shed their skins without warning, leaving behind auditory illusions and harmony tunnels riddled with ritualistic, opiate mildew.

And then — miracle or slap in the face? — a Bee Gees cover descends on the listener without warning… Surreal, explosive, almost sacrilegious — a moment of twisted grace spiraling through madness. As if Barry Gibb had woken up at the bottom of a post-nuclear swamp, wearing a war helmet, ready to deliver his final dance on the edge of the abyss.

Two Type O Negative covers follow — to our absolute delight.

-SIR KULIKTAVIKT

BULIMIA NERVOSA – PROPHYLAXIA NEGATIVA

Un tunnel sans fin dans une gorge en feu.
Des spasmes de fréquence noire.
Un corps vidé, ravagé, aspiré par sa propre image.
PROPHYLAXIA NEGATIVA est le journal sonore d’un effondrement — écrit à l’acide sur les parois internes de la honte, gravé sur les dents rongées, dicté par une voix intérieure obsédante qui hurle famine et vomit silence.

BULIMIA NERVOSA (Campinas, Brésil) ne compose pas : il exorcise.
Entre death industriel, ambient noise wall, power electronics funéraire et drone sépulcral, l’album déploie une liturgie d’autodestruction lente. Chaque piste est un rituel de purge, un cycle infernal où le corps devient instrument, l’esprit devient ravin.

Un album glacial, dérangeant, sans pitié.
Une œuvre qui ne propose aucune sortie, seulement la description clinique, sensorielle, morbide, de l’enfermement mental et physique qu’est la boulimie nerveuse.
Un cauchemar lucide, chirurgical, qui hante longtemps après la dernière note.

-SIR KULIKTAVIKT

An endless tunnel through a burning throat.
Black-frequency spasms.
A body emptied, ravaged, consumed by its own reflection.
PROPHYLAXIA NEGATIVA is the sonic diary of a collapse — etched in acid on the inner walls of shame, engraved on corroded teeth, dictated by an obsessive inner voice that screams hunger and vomits silence.

BULIMIA NERVOSA (Campinas, Brazil) does not compose — it exorcises.
Blending death industrial, glacial drone, ambient noise wall and mortuary power electronics, the album unfolds like a liturgy of slow self-destruction. Each track is a purge ritual, an infernal cycle where the body becomes an instrument, the mind a ravine.

A chilling, disturbing, merciless album.
This is not an escape, but a clinical, sensory, and morbid depiction of the psychological and physical entrapment of bulimia nervosa.
A lucid, surgical nightmare that lingers long after the last note.

-SIR KULIKTAVIKT

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