Un gouffre mental. Un non-lieu sonore. Un spasme ralenti jusqu’à l’extinction.
Corporeal Decay est la bande-son d’une désintégration lente, méthodique, intérieure — celle d’un être qui s’efface en boucle, en basse fréquence, sous une pluie de drones claustrophobes et de bruits immobiles.
Ici, tout suinte l’effondrement :
des murs d’ambient noise s’effritent dans le vide,
les sons rampent en traînant des carcasses,
chaque vibration est un deuil.
Une éternité de putréfaction intime.
Empty Value dissout.
Il tord le réel jusqu’à n’en garder qu’une carcasse de fréquence mourante.
Un vertige gelé.
Un abcès de poussière crevé à coups de dents mortes.
On hante sa propre vie.
On devient le spectre d’un monde vidé de sens,
l’écho d’un cri qui n’a jamais existé,
l’agonie d’un son qui refuse de naître.
Corporeal Decay :
repetition ad nauseam,
lenteur terminale,
l’effondrement comme rituel,
l’inexistence comme unique refuge.
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A mental abyss. A soundless non-place. A spasm slowed to the point of extinction.
Corporeal Decay is the soundtrack of a slow, methodical, inward disintegration — the erosion of a being, looping in low frequency, drowned beneath a rain of claustrophobic drones and motionless noise.
Here, everything oozes collapse:
walls of ambient noise crumbling into the void,
sounds crawling, dragging carcasses behind them,
every vibration a mourning.
An eternity of intimate putrefaction.
Empty Value doesn’t compose —
he dissolves.
He twists reality until only a dying frequency husk remains.
A frozen vertigo.
A dust abscess ruptured by necrotic teeth.
You haunt your own life.
You become the specter of a world drained of meaning,
the echo of a scream that never existed,
the agony of a sound refusing to be born.
Corporeal Decay:
repetition ad nauseam,
terminal slowness,
collapse as ritual,
nonexistence as the only refuge.